L’accueil des informations plus ou moins conscientes

La Vie nous répond toujours Oui.

A mon sens, personne d’autre que nous-même ne dirige notre vie.

Nous ne sommes jamais ballotté ou bousculé sans raison.

Mais plutôt que de croire que la vie nous punit, nous éduque ou nous remercie, il me semble intéressant de croire qu’elle se contente de dire Oui à tout ce qui est prioritaire intérieurement et la plupart du temps inconsciemment prioritaire pour nous.

J’aurais même envie de distinguer plusieurs voix en Soi et à l’extérieur de Soi.

Ces voix ont des intentions, des mouvements de vie ou de mort selon leurs expériences passées.

Aujourd’hui, je vais tenter de m’exprimer avec clarté mais sans forcément vulgariser à l’extrême.

Je lis le livre “le Moi et le Ca” de Freud, sans l’avoir encore achevé.

J’ai adoré le questionnement qui a émergé de moi, hier soir, à la lecture. Je vais ici repartir de mes notes : 

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/ Questionnement personnel /

La différence entre le Refoulement de quelque chose d’inacceptable/d’effroyable pour nous et l’absence d’une observation plus fine de soi, introspective ?

Dans ce que je découvre en psychologie, on parle de “refoulement” pour ce qui bascule dans l’inconscient mais qui a pourtant été vécu par l’individu (je devrais ici écrire le sujet, mais je vais garder ‘individu”). Quand j’écris “vécu”, c’est qu’il a été présent et acteur passif ou actif de l’événement ou qu’il a accédé aux faits de manière rapportée verbalement, émotionnellement (dans les nons-dits par exemple) ou lu.

Aujourd’hui, il est admis que le cerveau ne fait pas toujours la différence entre le réel et l’irréel/l’imaginaire.

Tout comme un souvenir n’est, par définition, que partiel, il semble bien se modifier au fil de ses rappels. Plus un souvenir est remémoré, plus on peut observer une distorsion entre la 1ère version et la dernière en date.

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/ Qu’est-ce que j’entends par “une observation plus fine de soi, introspective” ? /

Pour moi, c’est là où se regarder, c’est quoi et comment se regarder, pour accéder, depuis Soi, à ce qui est accessible et prêt à être conscientisé. Près de la conscience. Comme Préconscient

Cette forme de pré-conscient, prêt à être conscientisé, près de la conscience est doux. Il m’apparaît difficilement brutal, choquant ou effrayant.

Notre conscience est prête. Elle est guidée à observer ce qui est déjà là, à la surface de Soi, accessible, et soutien à Soi.

C’est ce que j’observe dans les séances avec mes clientes.

Je viens guider l’accès à du pré-conscient, à chaque séance. 

Pré-conscient,

que je contraste avec le Conscient : ce que je sais déjà de Moi

et l’Inconscient : ce qui est maintenu hors de ma conscience pour ne pas souffrir plus encore. Souvenirs, mécanismes de protection.

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J’ai envie de dérouler un peu plus.

Déjà, je fais le parallèle avec la 1ère topique de Freud : Conscient, Préconscient et Inconscient. 

Loin de moi la prétention d’avoir assimilé ces savoirs, au stade où j’en suis. C’est d’ailleurs pourquoi, je fais partir mon exploration depuis moi, depuis mes observations personnelles. 

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Je reviens donc sur le contenu que je suppose de l’inconscient.

Et l’importance de maintenir certains souvenirs et mécanismes inconscients.

J’accompagne à l’apaisement.

J’observe le stress que des souvenirs remémorés peuvent créer. Ou un mécanisme révélé trop prématurément. 

J’en ai fait l’expérience dans ma vie personnelle, il y a 10 ans. Ce magnétiseur qui m’avait révélé le mécanisme en place chez moi qui venait biaiser la qualité de mes relations aux autres. Le mécanisme était bien celui-là mais exposé si brutalement à ma conscience que je ne savais qu’en faire et il venait chambouler mon “qui suis-je ?”.

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Et c’est là que je voulais faire le parallèle avec ce que j’ai écrit plus haut. La Vie sait mieux que moi ce que je veux vraiment vraiment.

A cette époque de ma vie, je cherchais des réponses à “qui je suis”. Mon intention était renouvelée quotidiennement, presque désespérément. 

La vie m’a dit OK. Et j’ai croisé sur mon chemin quelqu’un qui a pu exaucer mon vœux profond et maladroit. C’était prioritaire pour moi, de sortir de cette routine de vie qui ne me satisfaisait pas, sans vraiment savoir pourquoi. C’est aussi la période où je m’étais ouverte aux énergies du subtile et où les frontières du respect de Soi étaient plus floues que je ne pouvais m’en rendre compte, logées dans un Préconscient plus éloigné.

On peut aussi bien parler de voile de l’illusion déchirée que d’Inconscient basculé brutalement dans le Conscient. Résultat : détresse intérieure, perte de repères, du sens de sa vie.

Surtout, je me revois chercher sur quoi m’appuyer. Car un socle venait de s’effondrer.

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Ce socle était constitué de ce que j’avais cru qu’on attendait de moi et j’avais, en quelque sorte, bâti ma vie dessus.

Sans ce socle, je me suis retrouvée comme dans une abysse, perdue, sans savoir à quoi me raccrocher.

C’était insoutenable et quand j’essaie de me remémorer, je n’ai que des brides. Evidemment. Merci mon Inconscient de me protéger en enlevant de ma mémoire les douleurs psychiques.

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Cependant, pour continuer de dérouler la mécanique que je choisis d’exposer là, il va me falloir contourner, en douceur, cet obstacle.

Alors me voilà à négocier intérieurement. Quelle stratégie ? Vais-je prendre un cas client ou bien est-ce que j’insiste avec mon cas ?

Respect de Soi. Je choisis de laisser émerger les informations dont j’ai besoin en douceur, quelle que soit la voie. Intention claire et verrouillée dessus.

Je vais regarder cette mécanique depuis/dans le subtile, en intentionnant d’accéder à une cohérence acceptable et accessible.

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/Cocon d’observation /

J’y mets une personne (moi ?) qui vient d’accéder brutalement à une information jusqu’ici logée dans son Inconscient, sans passer par le Préconscient.

Dès lors, j’observe cette personne choquée, stupéfaite, saisie. Il y a comme un grand Stop devant elle et en elle. Tout s’arrête. Tout se fige. L’extérieur semble disparaître et devient difficile à appréhender. Tout se brouille. Il y a une perte de repère, une perte de Soi. Elle doute, elle ne sait plus qui elle est, ce qui est réel, ce qui est fictif. Elle se demande où est le sens de ce qu’elle est en train de vivre, le sens de sa vie jusqu’à aujourd’hui.

Des pleurs de conscience de ce qu’elle a fait, de ce qu’elle a vécu : tristesse, regrets, désenchantement. Les souvenirs sont pervertis, ils n’ont plus la même saveur avec cette nouvelle conscience. Soudain, c’est de sa faute. Tout est de sa faute. Culpabilité et désespoir. 

Mais comment faire autrement ? Comment faire différemment ? Puisque c’est ce qu’elle a toujours fait. Elle n’a pas appris à faire autrement.

Sa vie défile avec cette nouvelle donnée en recul. Tout prend du sens ! C’est donc vrai. Responsabilité surinvestie. C’est de sa faute.

Elle tourne et se retourne en elle-même. Elle cherche une issue, une piste, un nouveau chemin non exploré pour faire différemment. Mais tout est flou. Elle baigne dans une culpabilité opaque.

Elle veut s’en sortir. Pulsion de Vie ? Quelque chose en elle l’empêche de renoncer. Elle connecte une force intérieure : persévérance. Elle sait qu’autre chose est possible = Elan constructif. 

Ô miracle, c’est cet espoir fin au début, qui prend de la puissance par la conscience cohérente recherchée : “autre chose est possible”. Elle s’y accroche de toutes ses forces. Elle n’a pas encore le comment mais autre chose est possible. Et c’est un nouveau socle qui se crée petit à petit.

C’est presque le socle de : “je ne sais pas qui je suis mais je suis dans l’instant uniquement et ce n’est que cet instant qui compte et celui-là j’ai la main dessus. J’ai de la maîtrise, du possible, du choix, du Moi pureté”.

C’est les premiers fondements du Moi épuré. Moi, sans ce qu’on attend de moi. Le Moi de l’instant. 

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/ Le seul Moi qui existe réellement ? /

Non. Il existe plusieurs Moi en Soi.

Mais c’est une version de Moi allégée des autres. Et ça change tout.

Je ne crois pas qu’on puisse accéder à son Moi pureté. Le Moi pureté est le Moi épuré des autres.

Or l’autre nous constitue. Sans l’autre, je n’existe pas. C’est l’autre qui me permet de me percevoir moi-même, avec le “qui suis-je dans mon interaction avec toi, en cet instant ?” Et pour peu que vous expérimentiez cette posture, vous vous apercevrez, vous aussi, que vous avez une palette infinie de vous en réponse, indépendamment de la notion de pureté.

A la simple question “Comment ça va ?”, observez l’infinie possibilité de vos réponses. Des nuances de silence à la réponse à rallonges, d’une posture ouverte ou fermée, enjouée ou contrariée, etc.

Et qu’est-ce que ça dit de vous ? Véritablement ? 

Rien. 

Quelle que soit votre réponse, ça ne dit pas qui vous êtes vraiment vraiment. 

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Je n’irai pas plus loin sur ce sujet. Une autre fois, peut-être. 

Je reviens rapidement à cette personne qui vient d’accéder à une information stockée jusqu’ici dans son Inconscient et qui vit donc l’opportunité de bâtir un socle plus épuré de Soi.

Me voilà invitée à remercier la Vie. MERCI.

Il n’y a pas de chemin idéal qui mène vers Soi. Simplement, à un moment, avec de l’expérience, on peut choisir la couleur du moment.

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Je reviens à mes notes.

Je parlais de refoulement et d’une observation plus fine de soi, introspective.

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes accèdent, en énergie, à des capacités de connexion à l’autre.

Des formations sont accessibles pour développer cette faculté innée et souvent … refoulée. (rires)

C’est amusant comme cette faculté est clairement, selon les individus, consciente, préconsciente ou inconsciente. Mais ce n’est pas le sujet de cet article.

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J’avais eu envie, hier soir donc, d’explorer mes notions autour du concept de refoulement.

J’avais observé qu’en me connectant à certains individus j’accédais à des informations inconscientes pour elles et que j’avais beau leur exposer en douceur, elles ne les reconnaissaient pas.

Je n’insistais pas. 

Je n’avais pas encore en tête ces histoires de conscient, préconscient et inconscient mais j’avais déjà assez de discernement et d’intentions claires sur le fait que je voulais que mes clientes se sentent bien immédiatement. Donc aucun intérêt d’insister. Ça deviendrait juste douloureux.

Ainsi j’en arrive à distinguer : 

0 – Conscient : Tout ce que je sais, tout ce dont je me rappelle facilement et qui va permettre d’accueillir plus ou moins facilement le Préconscient, grâce aux liens de logique et de cohérence que je peux faire avec tout ce que j’ai actuellement en mémoire.

1 – Préconscient de surface : Des informations non conscientes et non encore reconnues mais accessibles en autonomie. Lectures et formations en e-learning sont des déclencheurs. Tout est déjà là, prêt à être exposé et reconnu.

2 – Couches inférieures du Préconscient : Des informations non conscientes et non encore reconnues mais plus difficilement accessibles en autonomie. Elles nécessitent des interactions relationnelles avec des experts pour faire le tri de tout ce qui est là, accessible mais embrouillé. Les liens sont plus difficiles à faire car des informations intérieures se contredisent, on ne regarde pas avec le bon concept, le bon angle de recul. C’est ce que j’accompagne, principalement.

3 – Inconscient protecteur : Des informations non conscientes, non reconnues et non accessibles car considérées à un moment comme dangereuses pour la stabilité de la structure actuelle de l’individu. Là, c’est extrêmement délicat, à mon sens. Et seuls des professionnels très au clair avec leurs intentions/leurs compétences et supervisés devraient l’accompagner. Tout n’est pas à extraire de l’Inconscient. 

Et je vais m’arrêter là pour cet article.

Je continue sur mon cahier pour le moment.

Merci pour cette attention soutenue et votre ouverture.

Sophie Andlauer

Apprentie Psychopraticienne EFPP

Exploratrice de l’Être dans ses mécanismes et ses dimensions de l’Instant

Accompagnatrice en Apaisement immédiat de Soi par la Pleine Reconnaissance ®