𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗼𝘂 𝗔𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 ?
De quoi parle-t-on ?
Je suis, perso, très attentive au consentement d’une manière générale.
J’ai 2 filles. J’ai à cœur qu’elles grandissent avec une parfaite conscience de ce dont il s’agit.
Depuis mon post du 15 Novembre, j’ai fait quelques recherches plus approfondies (pour ne pas juste te partager mes croyances à moi) et je te partage là ce qu’il en ressort généralement.
Mais tu peux aussi investiguer de ton côté. Ce sont des concepts puissants, du quotidien.
𝟣͟ – 𝖢͟𝗈͟𝗇͟𝗌͟𝖾͟𝗇͟𝗍͟𝖾͟𝗆͟𝖾͟𝗇͟𝗍͟ :
Sauf erreur,
le terme « consentement » vient du latin « consentire », formé de « con- » (ensemble) et « sentire » (sentir, penser).
Ainsi, étymologiquement, 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲́𝗲 𝗼𝘂 𝘂𝗻 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲́, 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗼𝗯𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗲. Cela suggère une idée d’accord mutuel et volontaire.
Il est souvent lié à des situations où une personne donne son accord après avoir été correctement informée des implications de son choix.
Le consentement est souvent utilisé dans des contextes personnels, médicaux, relationnels ou légaux. Par exemple, le consentement éclairé en médecine, le consentement dans les relations intimes, etc.
𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗾𝘂𝗲́ 𝗮̀ 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 s’il n’est plus donné volontairement.
𝟤͟ – 𝖠͟𝗎͟𝗍͟𝗈͟𝗋͟𝗂͟𝗌͟𝖺͟𝗍͟𝗂͟𝗈͟𝗇͟ :
Le terme « autorisation » semble avoir des racines dans le latin également, provenant du mot « auctorizare », formé de « auctor » (auteur) et « izare » (transformer en).
Ainsi, étymologiquement, 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗼𝘂 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗶𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́. Cela souligne un acte formel de permettre, souvent avec une connotation d’autorité ou de pouvoir.
L’autorisation est donc généralement associée à la permission donnée par une personne ou une entité pour qu’une autre personne ou entité effectue une action spécifique.
Elle peut être plus formelle et être liée à des procédures, des règles ou des politiques établies.
L’autorisation peut être requise dans des contextes professionnels, institutionnels ou légaux. Par exemple, obtenir l’autorisation d’accéder à des données, de publier un article, etc.
𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱𝗲́𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗵𝗲𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗲̀𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, tant que cela est conforme aux règles ou procédures en place.
Perçois-tu les nuances ?
𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 est souvent associé à des décisions personnelles et individuelles, 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.
𝗟’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 peut être plus institutionnelle, relevant parfois davantage de la𝗰𝗼𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲̀𝗴𝗹𝗲𝘀 𝗼𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝗯𝗹𝗶𝗲𝘀.
Dans certains contextes, le consentement peut être perçu comme un processus plus interactif, tandis que l’autorisation peut être vue comme un acte unilatéral de permettre à quelqu’un d’autre de faire quelque chose.
Tandis que le consentement est souvent associé à des 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀, l’autorisation peut parfois impliquer une 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿, par exemple, entre un supérieur hiérarchique et un subordonné.
Allez, si ce n’est pas encore méga super clair pour toi, voici quelques exemples :
𝟣͟ – 𝖢͟𝗈͟𝗇͟𝗌͟𝖾͟𝗇͟𝗍͟𝖾͟𝗆͟𝖾͟𝗇͟𝗍͟ :
Exemple dans la relation avec le chéri : Une femme et son partenaire discutent d’une décision importante, comme déménager dans une autre ville. Le consentement ici implique que 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 après avoir pris en compte les opinions et les sentiments de chacun.
Exemple dans la relation avec les enfants : Une mère demande à ses enfants s’ils sont d’accord pour passer la journée à faire des activités en plein air. Le consentement ici repose sur le fait que les enfants expriment leur volonté de 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲𝗿 𝘃𝗼𝗹𝗼𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.
𝟤͟ – 𝖠͟𝗎͟𝗍͟𝗈͟𝗋͟𝗂͟𝗌͟𝖺͟𝗍͟𝗂͟𝗈͟𝗇͟ :
Exemple dans la relation avec le chéri : Une femme autorise son partenaire à utiliser sa carte de crédit pour effectuer un achat important. L’autorisation ici est 𝘂𝗻 𝗮𝗰𝘁𝗲 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝗹 où elle accorde la permission à son partenaire de prendre une action spécifique.
Exemple dans la relation avec les enfants : Une mère autorise son adolescent à rester chez un ami pendant le week-end. L’autorisation implique qu’elle 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝗹 pour que l’adolescent effectue cette action, tout en étant consciente des circonstances.
𝟥͟ – 𝖢͟𝗈͟𝗇͟𝗌͟𝖾͟𝗇͟𝗍͟𝖾͟𝗆͟𝖾͟𝗇͟𝗍͟ 𝖾͟𝗍͟ 𝖺͟𝗎͟𝗍͟𝗈͟𝗋͟𝗂͟𝗌͟𝖺͟𝗍͟𝗂͟𝗈͟𝗇͟ 𝖼͟𝗈͟𝗆͟𝖻͟𝗂͟𝗇͟𝖾́𝗌͟ :
Exemple dans la relation avec le chéri : Un couple discute d’un voyage ensemble. Ils expriment leur consentement mutuel pour le voyage, mais la femme peut également autoriser son partenaire à prendre en charge la planification logistique.
Exemple dans la relation avec les enfants : Une mère et ses enfants discutent de l’accueil d’un animal de compagnie. Les enfants expriment leur consentement pour avoir un animal, et la mère autorise ensuite l’adoption en mettant en place des règles et des responsabilités.
Est-ce que c’est plus clair ?
Est-ce que c’est déjà ce que tu avais en tête ?
J’observe que 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗲𝘇 𝗰𝗼𝗻𝗳𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝘀𝗼𝗶 et donc parfois difficile à signifier dans nos relations quotidiennes, de manière évidente.
On ne nous a pas toujours appris à les distinguer, les reconnaître, les faire respecter dans la bienveillance et depuis leur légitimité.
Petit à petit,
Agrandir la conscience de soi et des autres.
Avec amour,
Sophie Andlauer
Consultante en Conscience Multidimensionnelle