𝗛𝘆𝗽𝗲𝗿-𝘀𝗶𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 / 𝗛𝘆𝗽𝗲𝗿-𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́
Ce fléau…
Hier, je savourais une infusion de verveine en terrasse parisienne, sous un ciel alternant les nuages opaques gorgés de pluie et des éclaircies avec un soleil éblouissant.
Délicieux !
J’écoutais mon ancienne cliente et nouvelle amie me parler d’elle, de ce qu’elle entreprenait, de ses questionnements, de ses élans.
A un moment de la conversion, elle finit par conclure une histoire avec les mots suivants : “𝗲𝗻𝗳𝗶𝗻, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗴𝗿𝗮𝘃𝗲 ! ”
Surprise, je lui rétorque : “Mais tu mens là ! C’est pas vrai ce que tu dis ! ”
En effet, j’écoute la vibration des mots prononcés et je ne peux pas ne pas 𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗶𝘀𝘁𝗼𝗿𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗼𝘁𝘀 𝗽𝗼𝘀𝗲́𝘀 𝗱𝗲𝘀𝘀𝘂𝘀.
Je lui demande pourquoi elle dit ça, pourquoi est-ce qu’elle fait comme si ça n’avait pas d’importance pour elle, alors que ça en a clairement, en vrai.
Elle me répond qu’il faut relativiser, qu’au fond, rien n’est jamais grave.
Oups ! Euh… Comment dire ???? Non, non et non ! 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗮𝗿𝗿𝗲̂𝘁𝗼𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗿-𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝘃𝗶𝘀𝗲𝗿 !
Si tu ne viens pas me retrouver à 14h alors qu’on l’avait convenu ensemble et que tu ne me préviens pas que tu as priorisé autre chose… bah si, c’est grave ! Il est même important qu’il y ait des conséquences ET une verbalisation de ce qui vient de se passer.
Le respect de soi, ce n’est pas juste se passer de la crème après la douche et se faire faire des massages une fois par semaine.
𝗟𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗶, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗲 ce qu’on vit à l’intérieur de soi, en interaction avec l’autre, ou avec soi-même ET réajuster au besoin.
Alors oui, pour les personnes qui, au contraire, ont tendance à tout sur-signifier, interpréter et à en rajouter, oui, ces personnes là ont un intérêt à apprendre à relativiser.
Mais tout est affaire de dosage.
Et c’est vrai que ce n’est pas toujours évident d’avoir assez de recul sur soi pour observer où on se situe, vraiment.
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Attention à une zone de spiritualité incarnée qui viendrait prôner la sur-relativité en mode : “tout est juste”, “tout est parfait”, “la réalité/vérité n’existe pas”, “l’autre n’existe pas”, …
Car selon certains plans de conscience ça a du sens mais là où c’est problématique c’est lorsqu’on finit par s’oublier et qu’on bascule dans l’immobilisme ou en train d’avancer frénétiquement coincée dans une roue de hamster.
𝗝’𝗮𝗶 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲́ 𝗮̀ 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗺𝗶𝗲 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗽𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗮𝘀𝗲 que j’avais enseigné dans le programme “Heureuse avec Soi, Heureuse avec les Autres”. Des concepts merveilleusement bien intégrés depuis la dernière session et qu’elle parvient à transmettre à son entourage avec de plus en plus de douceur et d’indulgence.
Le cran d’après était accessible, elle avait juste besoin d’une illustration explicative et de faire les liens avec ce qu’elle savait déjà. 𝗢𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲. 𝗘𝘅𝗽𝗮𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻. 𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀.
Que je kiffe ce que je propose !
𝖤͟𝗇͟ 𝗋͟𝖾́𝗌͟𝗎͟𝗆͟𝖾́ :
Parfois le problème, c’est d’accorder un excès de signifiance à tout ce qu’on vit.
Ca va alors exacerber nos émotions, en positif ou en négatif, nous éloignant d’une observation plus factuelle et plus harmonieuse.
On est dans la démesure, le drama, les quiproquos et les interprétations en tous genres.
Mais l’inverse est tout aussi problématique.
Un excès de relativité ! Le fameux “nan, mais c’est pas grave !” est une subtile programmation au déni de tout ce qui pourrait être important pour nous.
En déconsidérant nos besoins, on en vient à diminuer ou occulter nos émotions.
Ca te parle ce que j’expose là ?
Tu peux me partager ta vision et/ou ta compréhension, tu enrichiras certainement le sujet.
Merci pour ta confiance et ton ouverture.
Sophie Andlauer
Consultante en Conscience Multidimensionnelle